La Princesse de Lievin [sic] - La princesse de Lieven
Désignation
La Princesse de Lievin [sic]
La princesse de Lieven
Auteur
Bac Ferdinand
- PrénomFerdinand
- NomBac
- Date de naissance15/08/1859
- Lieu de naissanceStuttgart
- Date de décès18 ou 19/11/1952
- Lieu de décèsCompiègne
Création
Dessinateur
Date de création
06/09/1942
Domaine
Dessin
Matière et technique
Dessin au crayon noir sur papier monté sous passe-partout brun et dans un cadre de bois clair
Mesures
Dimensions cadre hors-tout : 44 x 56 cm
Description
Portrait de la princesse de Lieven en buste de trois-quarts à droite. Sur une autre feuille, à droite du portrait : note de l'artiste sur le portrait.
Inscriptions / marques
Titre
Sur le côté à droite
De la main de l'artiste, au crayon
La Princesse de Lievin [sic]
Signature
En bas à gauche
Signature de l'artiste, au crayon
F Bac
Annotation
A droite
A droite du portrait, sur une page accolée, note manuscrite à l'encre, de la main de l'artiste, au sujet du portrait
Note pour le portrait de la Princesse de Lievin [sic]
Peu de semaines avant mon exode de Compiègne sous les bombes, en avril 1940, on m'annonça la visite de Madame la Princesse de Liévin avec sa fille. Elles venaient de la part de Lady Asbourne, ma voisine, soeur de mon inoubliable amie Jacqueline de Pourtalès plus tard comtesse Rehbinder.
La Princesse de Liévin mit sur ma table un paquet en disant : "Je vous communique toute la correspondance de la grandmère de mon mari avec Metternich, rédigée à Londres sous la Restauration. Conservez la aussi longtemps que vous le désirez.["]
Ces dames, épaves de la Révolution russe, connaissaient non seulement l'Europe mais la vie la plus intime de leur parente. Elles restèrent à causer toute une après midi.
Je pris connaissance de toutes les lettres d'un intérêt suprenant pour l'Histoire de la Cour d'Angleterre et on y voyait même, décrit avec une précision de mémorialiste, René de Chateaubriand, son aspect, sa manière de parler et de faire sa cour aux dames pendant les dîners diplomatiques de la Société de Londres. Ces lettres n'ont pas été traduites en français. J'étais en train de tenter ce travail quand l'invasion me surprit. Je m'informai plus tard de la survie de cette correspondance mais on n'a pu me fournir aucun renseignement à ce sujet.
Emily Melbourne (dont la mère avait beaucoup comme la princesse de Lievin) me parlait de celle ci quand j'étais enfant avec un enthousiasme et une admiration que je n'ai pas oubliés et qui avaient été partagés par mon grand père maternel, au moment du Congrès de Vienne.
Ferdinand Bac
6 Sept. 1942 Rimont (Ariège)
Numéro d'inventaire
2012.1.9
Crédits photographiques
© Photographie Benoit Chain
Facettes
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