Madame Récamier

Madame Récamier

Anonyme En savoir plus

• NomAnonyme

Création

; Lithographe

s.d.

Grévedon Pierre-Louis dit Henri En savoir plus

• PrénomPierre-Louis dit Henri
• NomGrévedon
• Date de naissance17/08/1776
• Lieu de naissanceParis
• Date de décès01/06/1860
• Lieu de décèsParis
• Notice biographiqueHenri Grevedon se forme au dessin en visitant les ateliers d'artistes, remarqué par Lépicié peintre du Roi, il entre grâce à l'entremise de ce dernier dans l'atelier de Régnault. En 1789, Grevedon remporte une médaille à l'Ecole de l'Académie Royale de Peinture. En 1803, il obtient une mention pour le concours de Rome. En 1804, il expose au Salon sous le nom d'Henri " Achille débarquant sur le rivage de Troie " et reçoit une médaille de première classe.
  Entre 1805 et 1812, il s'installe en Russie,[où il s'acquit une grande réputation pour ses portraits] puis entre 1812 et 1816 s'établit en Angleterre et à Stockholm. De retour en France, il se consacre à la lithographie [devint célèbre, surtout auprès des femmes], et participe au Salon de 1824 à 1859
  Son oeuvre connaît un certain succès puisqu'il reçoit une médaille de 2ème classe en 1824 et une 1ère classe en 1835. Grevedon s'est rendu célèbre pour avoir portraituré ses contemporains, en 1834, il réalise le portrait du Duc de Bordeaux.(sources : Benezit ; Henri V duc de Bordeaux /Jean-Paul Clément. Art et Mémoire : Musée d'Ile de France, Maison de Chateaubriand, n° I, page 51)

Création

; Dessinateur

1826

Gérard François-Pascal En savoir plus

• Civilité / préfixeBaron
• PrénomFrançois-Pascal
• NomGérard
• Date de naissance04/05/1770
• Lieu de naissanceRome
• Date de décès11/01/1837
• Lieu de décèsParis
• Notice biographiqueFrançois Gérard est le fils d'un intendant du Cardinal de Bernis, ambassadeur de Louis VI auprès du Saint-Siège.
  En 1782, de retour à Paris, François Gérard apprend le dessin chez le sculpteur Pajou puis entre dans l'atelier du peintre Brenet.
  En 1785, subjugué par " Le Sermon des Horaces " exposé au Salon, il décide de devenir élève de David.
  En 1789, il reçoit le second prix de Rome avec " Joseph reconnu par ses frères " (Musée d'Angers).
  En 1790, il essaie une nouvelle ----------- couronnée par l'échec. La mort de son père et la crise économique engendrée par la Révolution, l'obligent à se consacrer à l'illustration de livres. Durant cette période, il illustre l'œuvre de Virgile et celle de Racine, éditées par les frères Didot.
  En 1795, il expose du Salon " Le peintre Isabey et sa fille ", (Musée du Louvre), oeuvre dont le succès le consacre portraitiste auprès des gens du monde.
  Mais c'est à partir de 1800 que Gérard connaît le succès grâces aux nombreuses commandes que lui confie Napoléon, consistant essentiellement en des portraits de l'Empereur et des membres de sa famille. On verra : " L'Empereur en costume de S----" 1805, Musée de Versailles - " Joséphine à Malmaison " 1802, Musée de la Malmaison - " Madame Mère " 1803, Musée de Versailles - " Madame Récamier " 1800, Paris, Musée Carnavalet et " Murat " 1805, Musée de Versailles. Gérard peint aussi une illustration du poème d'Ossian pour la Malmaison, l'oeuvre faisant penser à la toile de Girodet.
  La Restauration ne trouble en rien la carrière de ce peintre très officiel. Introduit à la Cour par Talleyrand, Gérard va peindre les portraits de ses nouveaux maîtres. On verra : " Louis XVIII en pied " 1814, Musée de Versailles, qui lui vaut le titre de Premier Peintre du Roi en 1819. Tous les souverains que les évènements de 1814 conduisent à Paris viennent se faire portraiturer chez lui. On citera : " Alexandre I de Russie ", Musée de la Malmaison - " Frédéric Guillaume III de Prusse ", exquisse au Musée de Versailles. Ses contemporains l'appellent " Le Peintre des Rois, le Roi des Peintres"
  En 1819, Auguste de Prusse lui commande " Corinne au Cap Misène " qui sera exposé au Salon de 1822 (Musée des Beaux Arts de Lyon).
  
  En 1829, pour la chapelle de l'Infirmerie Marie-Thérèse il peint " Sainte Thérèse " (in ----) qui symbolise le retour à un christianisme exalté, tel que l'ont chanté les Romantiques.
  
  Bien qu'en 1830 son étoile semble pâlir, il reçoit toutefois la commande du décor de la Coupole du Panthéon (1829 - 1836). A cette période de sa vie, sa vue déficiente, sa mauvaise santé l'obligent à s'attacher la collaboration de M. Godefroy.
  Durant sa longue carrière François Gérard a tenu un salon où se sont rencontrés toutes les personnalités en vue ainsi que les peintres dont il a encouragé les débuts (G. Ary Scheffer, Léopold Robert, Ingre).
  François Gérard meurt à Paris le 11 janvier 1837. Son oeuvre fut gravée par : Toschi, Godefroy, Massard, Garnier et Richame.

Création

; D'après

Estampe

; Estampe

Lithographie sur papier dans un cadre en bois jaune

Dimensions cadre hors-tout : 50 x 40 cm

Portrait de Juliette Récamier assise sur un sofa, le bras gauche appuyé sur un coussin, d'après le tableau de Gérard.

Titre

; Sous le portrait, au centre

; Mme Récamier.

Signature

; A l'intérieur de l'image

; En bas à droite

; Gérard pinxt

Signé et daté

; A l'intérieur de l'image

; En bas à gauche

; H. Grevedon
1826

Inscription

; En bas au centre

; Imp. Lith. de Villain.

Tampon à froid

; Sur le côté à gauche

GE.O.84

© CD92/Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups – Maison de Chateaubriand